S’alimenter et s’hydrater pour des muscles “pliables” après 50 ans
La pliabilité ne se limite pas à un travail musculaire profond. L’alimentation et l’hydratation font également partie de l’arsenal nécessaire pour obtenir des muscles “pliables” après 50 ans, c’est à dire souples et prêts à être sollicités.
Cet article sur le volet hydratation-alimentation vient donc compléter celui publié récemment sur le sujet
S’hydrater pour des muscles pliables après 50 ans
Commençons par l’hydratation. Selon Tom Brady, promoteur de ce concept de pliabilité musculaire, elle constitue le maillon le plus important pour la pliabilité du corps. Que l’on soit sportif ou non , la nécessité d’une bonne hydratation n’est plus à démontrer. Notre corps est en effet composé de 60 à 80% d’eau. Nos muscles à eux seuls contiennent 75% d’eau.
L’utilité des électrolytes
En matière d’hydratation, Tom Brady va au-delà des recommandation usuelles. Il accorde en effet une place prépondérante aux électrolytes. Ces nutriments sont présents dans notre corps sous forme de potassium, magnésium, sodium et autres. Ils sont essentiels pour maintenir l’équilibre sanguin et le bon fonctionnement des muscles. Plus le corps est riche en électrolytes , plus l’eau pénètre facilement dans les muscles et contribue à leur pliabilité. Voilà pourquoi il conseille d’ajouter des électrolytes dans la plupart des boissons que l’on consomme. Au même titre que d’autres compléments alimentaires, les électrolytes se trouvent en effet dans le commerce sous diverses formes (gélules, effervescent, …. ).
L’hydratation au cours de la journée
Tom Brady conseille de boire chaque jour un minimum d’1 litre par tranche de 30 kilos de poids de corps et d’étaler sa consommation d’eau tout au long de la journée (en évitant de boire trop pendant les repas pour ne pas gêner la digestion)
Ainsi, une personne de 70 kg doit boire 2 litres d’eau dans la journée, à raison d’un verre d’eau toutes les deux heures.
Compenser les effets des boissons « déshydratantes »
Cela peut paraître a priori contre-intuitif, mais certaines boissons, ont un effet « déshydratant ». Le thé, le café, les sodas, les alcools et même certaines eaux gazeuses, en raison de leurs effets diurétiques en font parties. Il ne s’agit pas ici de les supprimer (sauf si vous en en avez envie), mais de compenser leurs effets déshydratants en buvant environ 2 verres d’eau pour chaque boisson « déshydratante » consommée.
S’alimenter pour des muscles pliables après 50 ans
Avant de présenter les grands principes du régime alimentaire prôné par Tom Brady , il convient de préciser d’abord qu’il ne s’agit pas d’un régime pour perdre du poids. (Ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas en perdre en le suivant, mais ce n’est pas sa finalité). D’autre part, il faut savoir également qu’une partie des points de vues qu’il défend sont sujets à débats car ils ne reposent pas sur des bases scientifiques avérées
Privilégier les aliments naturels
Tom Brady préconise la consommation d’aliments naturels, si possible bio, et proscrits les aliments transformés. Son régime privilégie les légumes et les aliments riches en fibres. Fruits, légumes, graines, noix, … doivent constituer 80% de ce que vous mangez. Les viandes maigres (nourries à l’herbe, sans antibiotique, ni hormone), les poissons et fruits les 20% restant. Il insiste (évidemment) sur la consommation de protéines pour le maintien de la masse musculaire et celles des acides gras essentiels (avec des poissons gras, des graines ou éventuellement des compléments alimentaires.)
Il recommande également de limiter le sel, les sucres raffinés et les mauvaises graisses (acides gras trans, huiles hydrogénées, …) . On le voit , rien ici de très original. Il rejoint là les recommandations usuelles du corps médical et les mises en garde que l’on retrouve dans les publicités pour des produits alimentaires ou sur leurs emballages.
Limiter les aliments inflammatoires.
C’est sur cet aspect que le régime Brady, présenté largement dans la méthode TB12, est sujet à débats. Ainsi, il conseille de limiter toute une série d’aliments qu’il qualifie de inflammatoires ou acidifiants tels que les produits laitiers, les huiles de cuisson (à l’exception de l’huile d’olive et de l’huile de coco), les céréales transformées (pain blanc, pates et riz blancs). Mais aussi, plus surprenant, des aliments comme les tomates, les poivrons, les pommes de terre, les champignons, ou les aubergines.
Les combinaisons alimentaires
Il y ajoute des règles sur les combinaisons alimentaires à proscrire . Ainsi, il affirme la nécessité d’éviter la consommation d’aliments riches en protéines (viandes, poissons, etc…) associée à celles d’aliments riches en glucides (pâtes, riz, pommes de terres,…). Il déconseille également de consommer des fruits en même temps que d’autres aliments.
Enfin, il préconise de laisser passer un délai de 3 heures après le dernier repas de la journée avant de se coucher.
Des similitudes avec le régime méditerranéen
On le voit ce régime présente des similitudes avec le régime méditerranéen. Les deux privilégient la consommation de de fruits, de légumes, de grains entiers, de légumineuses, d’huile d’olive, et de graines, ainsi que des quantités limitées de viande maigre et de poisson. En ce sens, il peut contribuer à la prévention de certaines maladies, comme les maladies cardiovasculaires ou le diabète. En revanche, il n’existe aucune preuve de ce que Tom Brady avance en matière de règles de combinaison alimentaire. De plus, le corps humain a tendance à réguler lui-même tout seul son pH sanguin, et ce que l’on mange a peu d’influence sur celui-ci.
Dernière réserve qu’il faut évoquer, même brièvement, concerne l’aspect business. Tom Brady commercialise non seulement l’ouvrage, la méthode TB12, mais également une gamme de compléments alimentaires (protéines, électrolytes,….) et de petits équipements. Ceci ne remet pas en cause le bienfondé de son régime pour obtenir des muscles pliables après 50 ans, mais il est tout à fait possible de suivre ses principes sans avoir à dépenser d’argent pour ses suppléments
De nombreux atouts
Les questions scientifiques soulevées par ce régime ne seront pas tranchées ici. Et l’on met de côté ses aspects marketing, il faut lui reconnaître que le régime Brady présente de nombreux atouts. Il peut contribuer à la perte de poids , protéger contre diverses maladies et stimuler les performances sportives et la récupération. De plus, il s’avère également plutôt équilibré et – relativement – facile à suivre à tout âge. Dans ces conditions, on ne prendra pas beaucoup de risques en s’y essayant pendant quelques mois. C’est sans doute la meilleure façon de se faire une opinion sur son efficacité. Je parle ici évidemment de ses effets sur la pliabilité musculaire puisqu’il s’agit de sa finalité première
Cependant, pour pouvoir en juger pleinement, il faut veiller à le coupler avec les principes d’entrainements musculaires évoqués précédemment. L’un ne va pas sans l’autre.
Un système complet
Même s’il ne le qualifie pas ainsi, la méthode Tom Brady est en réalité un système complet qui repose sur une conception spécifique de l’entrainement musculaire, une dimension mentale et un volet nutrition-hydratation. Les approches aussi complètes, accessibles et adaptées aux plus de 50 ans ne sont pas si courantes. Malgré les quelques réserves évoquées plus haut, celle-ci est particulièrement intéressante pour toute personne soucieuse de maintenir sa forme physique sur le long terme et désireuse d’améliorer sa routine d’entrainement. A ce titre, elle mérite d’être essayer.
En résumé :
- Boire 1 litre d’eau par tranche de 30 kilos de poids de corps
- Compenser les effets des boissons « déshydratantes » (café, thé, sodas, alcool)
- Consommer des aliments entiers et peu transformés,
- Consommer en petites quantités viandes , poissons et fruits de mer
- laisser passer un délai de 3 heures entre le dernier repas et l’heure du coucher.
- Associer ce régime aux entrainements musculaire de pliabilité